September 29, 2022

Organisation apprenante : du concept au plan d’action

Le concept d’organisation apprenante est une pierre angulaire du dĂ©veloppement de l’entreprise de demain.

Mais alors, qu’est-ce que rĂ©ellement l’organisation apprenante ? C’est ce que nous allons dĂ©couvrir avec cet article : l’organisation apprenante, du concept au plan d’action.

Un reportage BFM business illustrera une partie déterminante de cet article : pourquoi la conduite du changement est indispensable pour construire un écosystÚme apprennant.

L’organisation apprenante, un concept dĂ©terminant pour l’avenir

Pendant longtemps les entreprises devaient nĂ©cessairement devenir de grands monstres de l'entreprenariat, stables et inamovibles afin de pĂ©renniser leur activitĂ©. Leur stabilitĂ© ne se traduisait que dans une offre infaillible ou alors autour d’un produit d’exception.

Dans ces temps, les tendances de marché étaient stables et il était aisé de rester opaque à tout changement.

Le constat d’un monde qui change

NĂ©anmoins, aujourd’hui le constat est diffĂ©rent. Suite Ă  l’accĂ©lĂ©ration des Ă©changes et l’augmentation du volume d’informations, notre environnement a changĂ©. Nous Ă©voluons dans un monde qui est dit VUCA :

  • Volatile : la nature, la vitesse, la quantitĂ© et l'ampleur des changements ne sont plus les mĂȘmes. Ce qui est avĂ©rĂ© et acceptĂ© aujourd’hui comme une vĂ©ritĂ© gĂ©nĂ©rale, peut se retrouver invalidĂ© par des dĂ©couvertes rĂ©centes. Un produit qui rĂ©ussit de maniĂšre fulgurante aujourd'hui peut disparaĂźtre en l’espace d’un an.

  • Incertain : aujourd’hui, il est beaucoup plus frĂ©quent de faire face Ă  des imprĂ©vus Ă  cause d’un environnement de plus en plus imprĂ©visible. Alors que le monde devient plus petit et plus interconnectĂ©, la nouvelle d'un Ă©vĂ©nement inattendu Ă  l'autre bout de la planĂšte peut avoir des effets directs sur notre maniĂšre de vivre. Pour l’illustrer il n’y a qu’à constater l’augmentation du carburant depuis le conflit Ukrano-russe.
  • Complexe : toutes les chaĂźnes de causalitĂ©s simples ont Ă©tĂ© remplacĂ©es par des processus complexes rĂ©sultant de l’interconnexion toujours plus accrue.
  • Ambigu : Dont l'interprĂ©tation supporte plusieurs sens. Toujours ĂȘtre obligĂ© de se poser les bonnes questions. .Mais comment donc prendre la bonne dĂ©cision ? Quel sens doit ĂȘtre compris pour prendre la meilleure dĂ©cision ?

L’existence de ce monde se rĂ©percute sur plusieurs aspects :

  • Les comportements des consommateurs, dont les goĂ»ts et les attentes changent de plus en plus vite.
  • Le marchĂ© et la concurrence s’accroissent, avec une myriade d’offres qui naissent partout autour du globe : il est de plus en plus difficile de tirer son Ă©pingle du jeu.
  • Les collaborateurs, qui sont beaucoup plus enclins Ă  dĂ©missionner, changer d’activitĂ© ou Ă  se lancer en free-lance, ce qui a un impact considĂ©rable sur le turnover.
  • Les compĂ©tences qui deviennent caduques de plus en plus vite : une compĂ©tence est d’actualitĂ© entre 12 et 18 mois au sein des nouveaux mĂ©tiers, contrairement Ă  des mĂ©tiers plus vieux qui reposent encore sur ces savoirs ancestraux.

Et au final, c’est aux entreprises et aux organisations de changer, d’évoluer et de s’adapter Ă  ce nouvel environnement.

Pour survivre et pour grandir aujourd’hui, les organisations ont besoin de se transformer pour rĂ©ussir Ă  s’adapter toujours plus rapidement et efficacement aux fluctuations du marchĂ©. Cette transformation doit s’articuler autour d’une recherche incessante d’adaptabilitĂ©, d’agilitĂ© et d’innovation.
NĂ©anmoins, si aujourd’hui les entreprises ont des difficultĂ©s Ă  mener cette conduite du changement, c’est parce que plusieurs freins, institutionnels et comportementaux, empĂȘchent leur transformation. C’est pourquoi il est nĂ©cessaire de les identifier et de les lever un Ă  un, pour rĂ©ussir Ă  instaurer une vĂ©ritable organisation apprenante.



L’organisation d’aujourd’hui

Aujourd’hui, dans la plupart des organisations est organisĂ©e de maniĂšre top down. C’est-Ă -dire que seul un petit comitĂ© exĂ©cutif (le top) est en mesure de prendre de grandes dĂ©cisions affectant le comportement du reste des collaborateurs (le down). C’est un mouvement descendant.
Toutefois, la plupart du temps, les membres du COMEX sont souvent Ă©loignĂ©s de part leur fonction, du terrain, ou ne s’y rendent que trĂšs peu. Cette initiative du changement se trouvant dans les mains des personnes les plus Ă©loignĂ©es du terrain, ces derniers peuvent parfois prendre des dĂ©cisions pour l’organisation, inadaptĂ©es Ă  la rĂ©alitĂ©.

Pour augmenter son adaptabilitĂ©, son agilitĂ© et sa capacitĂ© Ă  innover, une organisation est tenue d’opĂ©rer des changements. Mais pour ĂȘtre efficace, celle-ci doit embarquer tout son effectif dans cette culture de l’innovation. Pour ce faire elle doit rĂ©ussir Ă  provoquer des changements au niveau des individus dans leur rapport entre eux, mais aussi dans leurs rapports Ă  l’organisation.

L’objectif est de passer d’une organisation menĂ©e, dirigĂ©e et aiguillĂ©e par des directeurs de dĂ©partement, Ă  une organisation emmenĂ©e et conduite par l’ensemble de ses effectifs. CrĂ©er un environnement dans lequel chacun est capable d’amĂ©liorer en continu ses performances dans le but de les mettre au service de son Ă©quipe et a fortiori de l’organisation.

Les rouages de l’organisation de demain

Permettre Ă  chacun des collaborateurs de devenir un rouage essentiel Ă  l’ensemble de l’organisation dans une recherche permanente d’interdĂ©pendance des collaborateurs et des services, il faut mettre en place plusieurs objectifs.

La responsabilisation des collaborateurs

La responsabilisation des collaborateurs passe par un changement de modĂšle managĂ©rial. Il s’agit de permettre aux collaborateurs de se dĂ©marquer en leur dĂ©lĂ©guant les tĂąches qu’ils sont en mesure de rĂ©aliser. De cette maniĂšre, les individus se sentiront davantage concernĂ©s par leur activitĂ©. De plus, en Ă©tant investi de tĂąche Ă  plus grande responsabilitĂ©, ils auront la sensation rĂ©elle d'avoir un impact positif sur l’ensemble de l’activitĂ©.

Cette sensation est essentielle, elle permet de limiter le turn over dans une entreprise ou le collaborateur va se sentir valorisĂ©. En effet, avec la recrudescence de la concurrence, le dĂ©fi ne se limite pas Ă  capter l’audience et la clientĂšle. Cela inclut aussi inĂ©vitablement une lutte pour retenir les talents au sein de son organisation. Ainsi cette notion de rĂ©tention des nouveaux arrivants est primordiale dans la conception d’une organisation apprenante, en ce qu’elle est la preuve d’une organisation fluide.

De la mĂȘme maniĂšre, un collaborateur qui apprend au sein d’une organisation aura tendance Ă  rester loyal envers cette derniĂšre.

La mise en avant de la prise d’initiatives


La responsabilisation des collaborateurs passe aussi par la construction d’une organisation qui valorise la personne capable de prendre des dĂ©cisions. Dans la rĂ©alisation de leurs tĂąches de terrain, certains collaborateurs devront ĂȘtre encouragĂ©s Ă  faire face aux imprĂ©vus en innovant, en sortant du cadre et en trouvant des solutions novatrices/originales par eux-mĂȘmes.

Le développement de la culture du feedback


Pour accompagner, guider et contrĂŽler ces prises d’initiatives, mais aussi pour que toute l’organisation se retrouve dans un processus d’amĂ©lioration continue, il est indispensable de crĂ©er une rĂ©elle culture du feedback.

Se remettre en question, faire des feedbacks, recevoir des feedbacks, toujours trouver des axes d’amĂ©lioration pour toujours continuer Ă  se diriger vers l’innovation, faire remonter les bonnes pratiques et amĂ©liorer la communication au sein de l’entreprise. C’est exactement ce en quoi cette culture est indispensable afin de pouvoir toujours rester dans cette quĂȘte d’agilitĂ©.

Le dĂ©veloppement d’une culture d’entreprise forte

Si aujourd’hui, des organisations tech comme Google ou AirBnb Ă©crasent leurs secteurs d’activitĂ©, c’est aussi parce qu’ils ont Ă©tĂ© capables de crĂ©er une vĂ©ritable culture d’entreprises, tournant autour de valeurs qui leur ressemblaient et qui ressemblent Ă  leurs collaborateurs.

La culture d’entreprise c’est l’ensemble des valeurs, des process, des langages et des usages colportĂ©s au sein d’une organisation. Cette culture d’entreprise, lorsqu’elle est bien en place, permet de crĂ©er une cohĂ©sion et un sentiment d’appartenance Ă  une communautĂ© de travail. Le cheminement du collaborateur est le suivant :

“Plus je me sens proche d’une communautĂ© et plus je comprends les codes, plus je suis Ă  l’aise au sein de mon environnement et plus je le maĂźtrise, plus je m’y sens confortable et plus j’y suis performant et capable de m’amĂ©liorer.”

C’est de cette exacte maniĂšre que certains employĂ©s de Google ne se sentent mĂȘme pas travailler alors mĂȘme qu’ils sont sur leur lieu de travail, et qu’ils affichent une productivitĂ© au-dessus de la moyenne, qu’ils font plus d’heures que la moyenne et qu’ils ont un taux d’absentĂ©isme quasiment nul.

Ici encore, la notion de turn-over trouve tout son intĂ©rĂȘt : moins il y a de dĂ©part, plus il y a des ambassadeurs de mes valeurs au sein de mon organisation et au mieux ma culture d’entreprise est homogĂšne, diffusĂ©e et stable.

Vous l’aurez bien remarquĂ©, la pierre angulaire nĂ©cessaire Ă  la crĂ©ation de cette organisation apprenante, c’est le partage de bonne pratique. Les bonnes pratiques changent le comportement des collaborateurs. Et ce sont tous ces changements comportementaux individuels mis bout Ă  bout, qui permettent de crĂ©er un environnement sain, parĂ© pour le changement, s’adaptant rapidement aux tendances de marchĂ© et en constante Ă©volution. À toute Ă©preuve : l’organisation apprenante

Par ce processus, on est capable d’initier un changement de type boom up plus agile et plus proactif, contrairement Ă  la top down plus stable et plus rĂ©actif.

Maintenant que la thĂ©orie est claire, la question reste de savoir comment implĂ©menter ce changement ou encore comment partager ces bonnes pratiques et s’assurer de leur mise en place sur le terrain ?


L’organisation apprenante, une transformation de tous les acteurs de l’entreprise

Le comment n’est pas clair. Cependant les axes de travail, quelles que soient les mĂ©thodes, sont centrĂ©s autour des mĂȘmes acteurs. Pour engendrer la transformation de votre organisation il va vous falloir initier le changement au niveau de l’individu, du groupe et de l’organisation : ce sont les trois stades de change management.

Alexia Borg, journaliste de BFM business, a demandé à des experts, l'importance de la tech dans la conduite du changement, découvrez la vidéo.

L’individu au centre de l’organisation apprenante

Le concept d’organisation apprenante repose sur le principe de changement de tous les rouages de l’organisation afin que chacun d’entre eux soit en mesure de pouvoir faire la diffĂ©rence. Pour que votre organisation puisse fonctionner de maniĂšre optimale, agile et pour qu’elle devienne stimulĂ©e par le changement, il est primordial d’embarquer les individus la composant.

L’individu dans l’organisation apprenante doit pouvoir dĂ©velopper et mettre en pratique de maniĂšre quotidienne certaines compĂ©tences, certains automatismes indispensables.
L’audace, la capacitĂ© Ă  faire et recevoir des feedbacks, la capacitĂ© Ă  faire remonter les problĂšmes, se donner le droit Ă  l’erreur, favoriser la prise d’initiative, vaincre la peur de l’échec
 Tous ces automatismes comportementaux mis bout Ă  bout permettent de crĂ©er une rĂ©elle culture d’entreprise favorisant la crĂ©ation d’une organisation apprenante.

Il faut aussi permettre Ă  l’individu de s’instruire seul, de pratiquer du self learning afin qu’il devienne acteur de son dĂ©veloppement personnel et professionnel. Ce self learning peut-ĂȘtre favorisĂ© par l’utilisation d’outils. Il est aussi possible d’aller chercher des connaissances en dehors du cadre de l’entreprise, en Ă©changeant avec des mentors experts sur un sujet. Les buts sont multiples :

  • pousser l’individu Ă  la veille pour rester au courant de toutes les innovations,
  • le pousser Ă  dĂ©velopper sa curiositĂ© et sa pro activitĂ© pour qu’il aille chercher les infos
  • le pousser Ă  la restitution pour qu’il puisse les partager pour qu’il puisse devenir acteur de la montĂ©e en compĂ©tences de son Ă©quipe et a fortiori de toute l’organisation.

Tous ces changements comportementaux, tous ces soft-skills plus que d’ĂȘtre des compĂ©tences, doivent devenir des automatismes. Et pour cela, il est nĂ©cessaire de pratiquer, d’expĂ©rimenter et de mettre en place des actions rĂ©guliĂšres pour favoriser ce changement.

Comment ? En 3 points :

  • Le sens : pour qu’une action ait un quelconque impact sur votre comportement Ă  long terme, il est fondamental que cette action ait un sens. Pourquoi je dois prendre autant de temps pour prĂ©parer un feedback ? Parce que grĂące Ă  un feedback bien construit, je peux dĂ©gager des axes d’amĂ©lioration et motiver mon interlocuteur Ă  progresser et Ă  libĂ©rer sa parole : si je lui fais un feedback bien construit, alors il sera plus Ă  mĂȘme de faire pareil.
    VoilĂ  la raison pour laquelle je devrais toujours prendre le temps de construire mes feedbacks.
  • Le suivi : pour guider ce changement et favoriser l’ancrage de ces nouvelles pratiques, il est fondamental de pouvoir bĂ©nĂ©ficier d’un suivi (par un coach ou un expert) afin d’ĂȘtre en situation de sĂ©curitĂ© psychologique.
  • L’approche : pour changer ses habitudes de maniĂšre durable il est important de pouvoir personnaliser son changement. L’approche ne doit pas s’apparenter Ă  une approche de type formation oĂč  ce sont les connaissances que l’on vous donne qui guident votre changement. C’est une approche type coaching qu’il faut adopter, oĂč l’acteur de votre changement c’est vous.
    Pour illustrer la diffĂ©rence : lorsque vous rencontrez un problĂšme et que vous allez voir un ami, l’approche de type formation est l’ami qui va vous donner une solution. Cette solution aurait pu ĂȘtre donnĂ©e Ă  n’importe quel autre ami et vous ne serez pas Ă  l’origine de cette derniĂšre. L’approche de type coaching elle, s’apparente Ă  l’ami qui vous demande comment vous souhaiteriez rĂ©pondre Ă  votre problĂ©matique et qui vous aide Ă  mettre en pratique la maniĂšre qui vous semble la plus adĂ©quate pour vous.

NĂ©anmoins, changer le comportement d’un individu relĂšve aujourd’hui d’une rĂ©elle expertise. Pourquoi ? Parce que si l’ĂȘtre humain est rĂ©fractaire au changement c’est Ă  cause des nombreux biais cognitifs qui le cantonnent Ă  ses habitudes.

Chez Microdoing, nous avons concentrĂ© nos efforts et dĂ©veloppĂ© notre expertise sur comment permettre le passage Ă  l’action des individus. Tous nos dispositifs sont pensĂ©s pour initier le changement de maniĂšre immĂ©diate et sur le long terme chez les collaborateurs afin de leur permettre de dĂ©velopper tout leur potentiel au sein de votre organisation.

Le groupe vecteur de changement profond et durable.


Pour permettre Ă  un individu de changer, il est nĂ©cessaire d’embarquer tout un groupe d'individus. L’ĂȘtre humain une fois dans un groupe est nĂ©cessairement impactĂ© par le groupe qui l’entoure : c’est le mimĂ©tisme comportemental.

Ainsi un individu qui suit une formation individuelle sur la prise d’initiative aura du mal Ă  perpĂ©tuer son effort de changement s’il est au sein d’un groupe qui ne favorise pas la prise d’initiative et qui ne partage pas cet effort. Comme un mime, l’individu va reproduire les comportements des personnes qui l’entourent, et lorsqu’il essayera de changer, si son environnement ne l’accompagne pas, il finira par de nouveau s’aligner avec son environnement.

C’est la raison pour laquelle le principe d’effort de groupe est une notion fondamentale dans le changement comportemental des individus et donc dans la mise en place d’une organisation apprenante. En embarquant un grand effectif dans une politique de changement, l’émulation crĂ©Ă©e par les interactions, le partage de pratiques positives et les efforts des uns et des autres, va permettre de crĂ©er un environnement propice au changement des habitudes sur le plus long terme.

C’est en crĂ©ant de nouvelles habitudes, de nouvelles pratiques, de nouveaux process et de nouvelles actions, de maniĂšre simultanĂ©e, et sur un large effectif, que l’on peut favoriser la diffusion d’une culture d’entreprise.

De l’organisation d’aujourd’hui à l’organisation apprenante

Enfin, le dernier niveau sur lequel repose la mise en place d’une organisation apprenante, c’est l’organisation.

Si la transformation repose autant sur les individus afin de crĂ©er un changement au niveau des groupes et de l’organisation tout entiĂšre, il ne faut pas oublier que la structure en elle-mĂȘme est dans l’obligation d’évoluer.

Comme prĂ©cĂ©demment dit, si un Ă©lĂ©ment tente d’évoluer mais que cet Ă©lĂ©ment n’est pas suivi par le reste de son groupe et de son environnement, alors il ne pourra pas parachever son Ă©volution. De la mĂȘme maniĂšre, l’organisation doit ĂȘtre prĂȘte Ă  accueillir le changement, si cette derniĂšre veut pouvoir profiter de ses effets.

Ainsi la direction doit accepter ce changement de paradigme : le passage d’une approche top-down — du haut vers le bas — à une approche bottom-up — du bas vers le haut.

Ce changement de paradigme va se traduire par l’autorisation des nouveaux comportements par la direction. Il faut que l’entreprise accepte la libĂ©ration des idĂ©es, encourage ou rĂ©compense la prise d’initiative. Il est question de rĂ©ellement rĂ©inventer l’organisation. Laisser de la place Ă  l’ownership, Ă  l’expression des collaborateurs, Ă  leurs prises de parole et de dĂ©cision, etc


C’est aux managers de faire ressentir ce changement, car ils agiront en rĂ©els ambassadeurs de la nouvelle impulsion de la direction, en prĂŽnant un management participatif et responsabilisant. En restant Ă  l’écoute des collaborateurs, en leur permettant de faire remonter les informations le plus efficacement possible.

Pour conclure sur l’organisation apprenante

Il n’existe pas de solution unique ou miracle permettant de faire de votre organisation une organisation apprenante. Pour ce faire, il faut pouvoir dĂ©cortiquer chacun des aspects de l’organisation et rĂ©flĂ©chir sur quels leviers, quelles solutions sont les plus efficaces pour votre entreprise. Externaliser cette rĂ©flexion en se faisant accompagner par des cabinets spĂ©cialisĂ©s dans la rĂ©solution de cette problĂ©matique de transition et de transformation est une issue trĂšs encouragĂ©e.

Mais in fine, la question de l’organisation apprenante est si vaste et si centrale, que le travail en interne reste un levier trĂšs puissant pour dĂ©bloquer des situations. Faire travailler les dĂ©partements RH et formation non pas en autonomie, mais les mettre en relation et au service des mĂ©tiers de l’entreprise s’avĂšre indispensable. Il est aussi vital que ces services travaillent en Ă©troite collaboration avec le cabinet de direction et que les mĂ©tiers de l’entreprise se responsabilisent et qu’ils s’engagent dans l’orchestration de leur apprentissage.

L’organisation apprenante est un projet d’entreprise qui a pour but de rendre l’entreprise agile, capable de s’adapter Ă  n’importe quel alĂ©a du marchĂ©, de lui permettre d’apprendre de ses erreurs, de valoriser les Ă©checs pour les transformer en apprentissage, de diffuser ces apprentissages Ă  l’ensemble des individus qui composent l’organisation.

Ce concept novateur et son implĂ©mentation seront des leviers essentiels pour permettre la pĂ©rennitĂ© des entreprises qui feront l’effort de la mettre en place.

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